dimanche 1 février 2009

Qui sont les keuploufishermen ?

Qu'est ce qui fait réellement la différence entre un membre du KFT et n'importe quel autre pêcheur ? A part le fait évident au premier regard qu'un Keuploufisher est beau comme un Dieu grec sortant du spa, musclé comme un gorille ayant purgé 10 années de tôle en Californie pour trafic de stéroïdes et bénéficie de part son hygiène bucco-dentaire irréprochable d'une haleine plus fraîche que le slip d'un SDF moldave mort depuis trois semaines d'une dysenterie amibienne ?



Voilà de nouveau une question bien difficile...Car bien malin serait celui capable d'y répondre sans tomber dans l'approximation, la caricature, voire la diffamation la plus vile...On ne devient pas membre du KFT par hasard, au bout de quelques mois de pêche, de vagues participations à des compétitions à l'audience confidentielle ou en se livrant à d'obscures manoeuvres procto-labiales, non, faut pas déconner non plus...


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Les exigences pour faire partie de ce "club " très élitiste sont énormes : être capable de prendre un poisson de temps en temps avec un leurre ( plomb-palette, rapala et chevesnes acceptés sur réservation ), aller à la pêche pour rigoler, sans se soucier de savoir qui pisse le plus loin et, surtout, satisfaire au test de résistance aux milieux extrèmes ( test constituant pour l'essentiel à boire un cubi de Villageoise à la paille sans respirer ). Et, cela va sans dire, respecter au maximum les poissons et l' environnement naturel... En  allant parfois, si la situation l'exige^^, jusqu'à rentrer bredouille.

Paraphrasant cette bonne vieille ritournelle de la Légion étrangère, qui dit avec pudeur et justesse que " pour faire un keuploufisher, il suffit pas de boire un coup...ça tout le monde sait le faire...", on peut néanmoins affirmer sans trop de risques qu'intégrer le KFT est un rêve pour beaucoup de jeunes qui espèrent ainsi échapper au cercle vicieux des courses de mobylette, de la fréquentation assidue des dico-mobiles rurales et de la consommation industrielle de picon-bières...

Le reste, le look d'enfer, les soirées enfiévrées, les narines dilatées, au bras d'un top-model, les voitures de luxe, les skippings de kangourous, les interviews qu'on donne, blasé, à Sunfish Magazine ou à La Pêche & les Gorgeons,  en dissimulant piteusement ses turpitudes nocturnes derrière d'immenses lunettes noires, l'argent facile du sponsoring, tout ça, ce n'est que du bonus !!! Et n'en rougissons pas, nous l'avons mérité ce pognon...C'était pas du tout cuit, on a bouffé du pattern et chié du résultat, chef !!!


Et cela, tout simplement, sans chichis, à la bonne franquette, entre camarades humbles, partageurs et pas du tout dipsomanes, rien qu'en participant aux plus grandes compétitions internationales comme, au hasard, le vin d'honneur de la mairie de Chipotte-sur-Loufette, les 24 heures de la perchette de Couillard-sur-Melon  ou l'Open Boulard du lac de Trouhapisse !!!






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