Pin's,Août,ça se corse^^

Vous commencez sans doute à me connaître. Je suis pas le genre à prendre pour argent comptant toutes les offres alléchantes dont regorgent les autoroutes de l'information... Non, faut pas déconner. Sans vouloir me la peindre en jaune et vert afin de l'exposer au Musée de l' Homme, j'ai encore une once d'esprit critique. Ce qui, je vous l'accorde, revient plus ou moins à se faire au quotidien une myriade d'ennemis légèrement formatés du bocal (pour ne pas dire largement qualifiés à l'avance pour d'éventuelles Olympiades du primate moderne^^).

Si,vous savez bien de qui je parle, voyons...Les VRPéremptoires du Shad de luxe, les thuriféraires du moulinet plaqué-or, bref les talons rouges du steady-shallow-retrieve-walking-the-dog-in-ze-cover...Et bien, j'ai une mauvaise nouvelle pour eux et leurs donneurs d'ordres. Le crankbait chinois "cheap" est arrivé !!!

Il ne reste plus qu'à me trouver du temps et des niveaux d'eau conséquents pour faire parler la poudre. J'y travaille, j'y travaille...Avec un peu de chance, le début d'automne risque d'être un peu plus propice à l'ostentation lunkeristique que cet été. Pas facile quand on est réduit à des sorties express, qui plus est du bord et au milieu de la populace, de se sortir du pinsage habituel, les amis...

Ce n'est pas que la traque de la perche me déplaise,certes,ni que je ne me laisse aller, l'âge venu, à verser dans le spécisme snobinard dont sont si friands les analphabètes flamboyants qui font la pluie et le beau temps du business-pêche franchouillard mais il arrive toujours un moment où on aspire à retrouver la tranquillité de la pleine nature. Vous savez,ce petit truc qu'on a tendance à violemment regretter quand un "ça mord ?" vaguement goguenard, proféré par un blaireau en short hawaïen, retentit toutes les 30 secondes à nos infortunées cages à miel...Donc il n'est guère surprenant que nous ayons plus que lourdement tendance à nous rabattre sur de discrètes petites rivières...

 Ah quel bonheur ineffable que de s'affranchir le temps d'un pinsage bucolique des contingences dégradantes que nous impose la persistance (si préjudiciable au maintien de la croissance d'après BFM...) des congés payés, cet infâme diktat imposé jadis à un patronat trop compréhensif  ( et n'ayant pas su trouver à temps son Franco ) par une coalition socialo-communiste d'intellectuels haineux. Ces aigris même pas capables de se payer une BMW neuve ne sont jamais, on ne le sait que trop bien, en panne de leur gluante démagogie soucieuse de flatter une plèbe ne rêvant que de pétanque au camping, abus d'apéritifs anisés et éventuel adultère balnéaire. Nous payons toujours aujourd'hui les dégâts de cette inepte politique dont le résultat est l' implacable déferlement estival de cette ignoble transhumance en claquettes Adidas, débardeurs douteux du sudoripare et bobs Ricard vintage parcheminés de pellicules...Ah cette populace accablée temporairement du poids de son loisir...Vivement que la crise y mette bon ordre !!!^^

Tout ça pour dire que le purgatoire halieutique continue jusqu'en septembre. Et que ça sera pin's en ruisseau pour éviter les blaireaux...Dur.